Écriture
Sophie Charrier
Atelier d'Écriture
Sophie Charrier
Découvrir la langue métaphorique en conduisant les mots porte-parole
sur la merveilleuse scène de la subjectivité.
To discover the metaphorical tongue in leading the spokes-words
towards the wonderful scene of subjectivity.
Atelier d'Écriture
© Archives Sophie Charrier 2014
Rêve
Je souhaite un monde sans haine
Mon rêve se réalisera peut-être
Seul Dieu sait
Mon rêve égale amour
Sabri
Lycée Michelet, Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), terminale Bac pro
Atelier d'Écriture © Archives Sophie Charrier 2014 All Rights Reserved
Carnet de Bord des Professeurs
Lycée Michelet, Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne)
« Les sept interventions de la poétesse ont été un moment de partage. Avec sa sensibilité, son expérience, Sophie Charrier a répondu aux attentes des lycéens qu'elle a touchés dans la partie la plus intime de leur identité. Révélés à l'écriture, les élèves ont libéré les mots et certains ont beaucoup écrit. Avec l'écriture de leur paysage intérieur, ils se sont projetés dans l'imaginaire. Cette rupture avec le cours traditionnel a modifié le climat de la classe, par une plus grande cohésion du groupe, une meilleure écoute et pour certains, l'apaisement et une meilleure confiance en eux. Cette aventure poétique, vécue dans la connivence, la complicité, la reconnaissance, doit être poursuivie afin de développer une plus grande collaboration entre les jeunes et les adultes. »
Liliane Magnien, professeur de français
Carnet de Bord des Élèves
Lycée Michelet, Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne)
Premières impressions.
« J'ai suivi seulement trois heures des interventions de Madame Charrier qui nous a appris à nous exprimer à travers les mots. J'ai laissé libre cours à des mots qui ont révélé beaucoup de choses sur moi-même comme une richesse intérieure qui se révèle. Je ne suis plus bloquée par les mots et je ne triche plus avec moi-même.
Je me rends compte de la chance que notre classe a d'avoir une poétesse reconnue par son talent.
En plus Madame Charrier nous apporte des poésies de poètes étrangers et d'autres cultures ce qui élargit nos connaissances.
Je voudrais en profiter pour la remercier personnellement.
Merci Madame Charrier de vos interventions très intéressantes et merci à vous Madame Magnien d'avoir fait tant d'effort pour nous présenter Madame Charrier. »
Sabrina, terminale Bac pro
Le Journal de Saint-Denis
"Maïakovski et Queneau plus vivants que jamais"
« ... Autre initiative préludant à la deuxième édition de ce printemps des poètes, un atelier d'écriture s'est tenu du 6 mars au 10 mars à la Maison de la Jeunesse avec les rappeurs qui fréquentent son studio de répétition. Ils étaient chaque soir une petite dizaine, avec Menas des poètes maudits, alias Farid, animateur à la MJ, plus un actif retraité, présentateur d'une émission d'informations sur les Antilles pour la fréquence Paris Plurielles, Georges - c'est son nom - a suivi la tendance. Sans réticence aucune, il s'est essayé à la calligraphie.
Sophie Charrier, l'écrivain intervenante, n'avait rien prémédité de cet exercice graphique qui prospère souvent sur les murs. Elle a donc guidé, non le dessin, mais le propos, qui était celui de l'antiracisme. Pour en inspirer la formulation, elle avait convoqué Queneau. Et pour en éclairer la portée, elle rappelait l'histoire du rap, sa filiation avec les Black Panthers, les mouvements noirs américains, Martin Luther King... Et les mots de ces collégiens rappeurs se sont quasi instinctivement transformés en choses. En gagnant une troisième dimension, ils se sont libérés du carcan où les maintient l'école, ligne par ligne.
Comme le signalait Sophie Charrier, des poètes avaient entrepris dans les années 50, d'affranchir leur écriture de ce quadrillage réglementaire. »
Marylène Lenfant, rédactrice